FIRAJA-SA

Penser à une autonomisation du laïcat, lui donner toute une dimension sociale, économique et spirituelle revient à se repositionner dans l’Eglise et dans la société. Pour ce faire il est primordial de mettre en place une force économique à partir d’une structure juridique et financière.
L’entité proprement dite devra passer par plusieurs phases susceptibles de renforcer les acquis et de pouvoir s’étendre dans les secteurs d’activités porteurs. La raison d’un cadre stratégique est de comprendre le choix de procédure qui demande d’abord la mise en place de la société d’investissement puis le fonds d’investissement et de finaliser avec une holding.
Passer par chaque étape exige de comprendre au préalable l’idéologie qui anime ce projet.
L’Afrique s’oriente vers les fonds d’investissements, cherche à rassembler les grands groupes macroéconomiques.
Il est fondamental de s’orienter vers ces nouvelles formes de financement. L’autonomisation du Rajeciste est une réalité qui nécessite des mesures urgentes pour la viabilité de structures laïques rattachées à l’Eglise. La montée de l’islamisme, les intolérances religieuses, incitent les chrétiens à mieux s’organiser en leurs seins et de peser sur l’échiquier mondial. Toutefois par quelle stratégie elle compte concrétiser cette idée et pourquoi ? Même si les motivations primaires donnent une explication à ce projet, il est évident que le facteur « économie » est une raison importante de croire à cette raison d’hégémonie dans la société et dans l’Eglise.